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Les PME africaines et l'accès aux financements [Business Africa]

Ignatius Annor s'entretient avec Tunde Kehinde, PDG et fondateur de Lidya.   -  
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Photo tirée d'une vidéo d'Africanews.

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Dans cette édition de Business Africa, nous nous intéressons à comment l'accès au crédit continu d'être un défi pour la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) du continent. Nous nous reviendrons également sur les dernières mesures adoptées par le gouvernement soudanais, qui risquent d'augmenter la pression sur les habitants en pleine crise financière. Et puis en fin d'émission, nous nous attarderons sur la hausse des prix de l'électricité et de l'eau en Afrique du Sud, alors que de nouvelles restrictions contre la Covid-19 entrent en vigueur dans le pays.

Les petites et moyennes entreprises du continent africain ont été profondément touchées par la pandémie de Covid-19. Pendant la majeure partie de 2020, presque toutes les PME, qui représentent près de 90 % des commerces dans le monde, ont été obligées de fermer boutique.

Avec des estimations leur prêtant 50% des employés dans le monde, les PME jouent un rôle crucial dans la création d'emplois et le développement économique mondial. Mais ces dernières peinent encore à accéder à des financements.

Ce manque d'accès à des financements, une contrainte majeure pour la croissance des PME, est le deuxième obstacle le plus souvent cité par les petites et moyennes entreprises sondées par la Banque Mondiale, en particulier sur les marchés émergents et dans les pays en développement.

Selon l'organisation internationale, les PME sont moins susceptibles d'obtenir des prêts bancaires que les grandes entreprises. 65 millions d'entreprises, près de 40 % des micro, petites et moyennes entreprises du secteur formel dans les pays en développement ne pourraient pas obtenir les fonds nécessaires chaque année.

Interrogé par Africanews, Tunde Kehinde, directeur général et fondateur de Lidya, une plateforme numérique de prêts aux PME, affirme que l'on assiste à un essor des Fintechs. "Nous voulons aussi jouer notre rôle, car ce que nous disons, c'est qu'en utilisant simplement des données pures chez Lidya, nous pouvons vous demander des renseignements et vous accorder un prêt le lendemain," détaille-t-il à notre journaliste Ignatius Annor.

Le Soudan face aux réformes

Ce pourrait être une bouffée d’oxygène pour le Soudan. Le Fonds monétaire international affirme avoir obtenu des engagements financiers pour soutenir l'économie soudanaise par un allègement quasi-complet de la dette. Un énorme soulagement pour ce qui est de la dette extérieure du pays, qui s'élève à 50 milliards de dollars.

Mais cette bonne nouvelle en apparence, pourrait déclencher une nouvelle vague de colère chez les consommateurs, car le pays d'Afrique de l'Est prévoit de réduire les dépenses publiques et d'augmenter les dépenses sociales.

Déjà le mois dernier, le gouvernement soudanais avait décidé de lever les subventions sur les carburants. Il y a une semaine, le taux de change douanier, utilisé pour calculer les droits d'importation, ce qui constitue la dernière étape d'une dévaluation de sa monnaie locale.

La semaine dernière, c'était au tour du taux de change douanier, utilisé pour calculer les droits d'importation, d'être supprimé. Une dernière étape vers une dévaluation de sa monnaie locale.

L'Afrique du Sud face à la hausse des prix de l'eau et de l’électricité

C’est un double coup dur pour les consommateurs en Afrique du Sud cette semaine. Les entreprises et les propriétaires peuvent s'attendre à devoir débourser un peu plus pour payer l'eau et l’électricité à partir du 1er juillet. 13,48 % d'augmentation pour les habitants du Cap, et 14,59% pour ceux de Durban, dans le cadre des dernières hausses de prix d'Eskom.

Les dépenses de consommation des ménages représentent environ 60 % du produit intérieur brut de la nation d'Afrique australe. Une période difficile pour un pays ou près d'un tiers de la population active est au chômage, selon les données de l'Institut national des statistiques.

Les bars, les salles de sport et les cinémas ont tous été interdits d'ouverture jusqu'au 11 juillet au moins. D'autres entreprises, comme les restaurants, doivent faire face à une activité réduite en raison d'un nouveau couvre-feu nocturne et de restrictions plus strictes.

En vertu des nouvelles règles de fermeture, ces entreprises ne peuvent plus compter sur le programme d'aide temporaire aux employeurs et aux employés fourni par l'État, ni sur les autres aides financières qui ont pris fin au début de l'année 2021.