Afrique du Sud
La sentence est tombée mardi. La Cour Constitutionnelle sud-africaine a condamné Jacob Zuma à 15 mois de prison. L'ex-président sud-africain est dirigé vers la case prison pour outrage à la justice.
Il avait refusé à plusieurs reprises de se présenter devant la Commission anti-corruption de son pays où il devait répondre des allégations de corruption qui pèsent sur lui.
Le verdict prononcé mardi est plutôt bien accueilli par des sud-africains qui y voient un signe d’indépendance de leur justice et qui plus est, une jurisprudence à même de décourager les velléités de corruption.
" Même lorsque les institutions démocratiques ont failli à leurs obligations envers le peuple, la cour constitutionnelle a servi de filet de sécurité. Et je pense que tant qu'il y aura un système judiciaire indépendant et un État de droit en Afrique du Sud, les citoyens pourront dormir plus facilement la nuit en sachant que leurs droits sont protégés et que le pays est à l'abri des politiciens qui veulent abuser de leur pouvoir pour de mauvaises raisons.", a déclaré John Steenhuisen, leader de l’Alliance pour la démocratie, formation de l’opposition.
Des sud-africains ne cachent pas aussi leur satisfaction face à cette '' grande '' première. "Je suis très heureux c'est la première fois qu'un président sud-africain peut aller en prison, c'est la première fois. C'était un choc pour moi, sérieux, c'était un choc pour moi. Non, non, non, je n'ai pas honte.", explique Luvuyo Wiseman, homme d'affaires sud-africain.
Celui qui a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018 a cinq jours pour se rendre.
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