Burkina Faso
Une quarantaine de blessés dans l'attaque meurtrière du village de Solhan au Burkina Faso ont été emmené à l’hôpital de la ville voisine.
Lundi, les victimes de l’assaut présumé djihadiste qui a tué au moins 160 civils dont une vingtaine d’enfants, ont été soignées à l’établissement de santé de Dori.
"C’est au total une quarantaine de malades que nous avons reçu hier dont la moitié a été pris en charge directement sur le Centre médical avec antenne chirurgicale de Sebba." a déclaréDr Ahmed Sidwaya Ouedraogo, directeur régional de la santé pour le Sahel.
Dans ces régions enclavées du nord du Burkina Faso, les habitants nomades ont un accès limité à l’éducation et aux services sociaux. Les gouvernements centraux exercent peu de contrôle et ce qui laisse le champ libre au recrutement pour les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique.
"On ne peut pas tout prévoir. On ne peut pas éviter ce genre de situations parce que le Burkina Faso fait 274 000 km2, il y a 9 000 villages au Burkina Faso, on ne peut pas mettre un élément de sécurité derrière chaque Burkinabé." a ajouté Salfo Kabore, gouverner de la région du Sahel.
La province de Yagha, où se trouve le village de Solhan, a été le théâtre d’affrontements pour le contrôle entre des groupes islamistes rivaux.
La zone a été presque totalement désertée par les forces de sécurité au cours des derniers mois.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière depuis que la violence islamiste a gagné du terrain dans le pays en 2015.
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