Ethiopie
Alors que la situation humanitaire au Tigré se dégrade, Addis Abeba repète que c'est à son pays qu'il revient de gérer la crise.
Les tensions sont à leur comble entre les Etats-Unis et l'Ethiopie. Le gouvernement américain a décidé d'appliquer des sanctions contre Addis Abeba, 7 mois après le début de la guerre au Tigré. Celles-ci font suite à une détérioration de la situation humanitaire dans la région du Nord de l'Ethiopie. Mais le gouvernement éthiopien refuse toute ingérence étrangère dans la crise au Tigré.
"La situation humanitaire est fondamentalement l'affaire de l'Éthiopie. C'est l'Éthiopie qui doit s'occuper de ses affaires intérieures et ce qu'on attend des autres, c'est qu'ils soutiennent l'Éthiopie afin qu'elle puisse faire face à la situation", affirme Dina Mufti, porte-parole du ministère des Affaires étrangères éthiopien.
Les sanctions mises en place par les Etats Unis visent des officiels éthiopiens et érythréens, critiqué pour leur rôle dans la crise au Tigré. Une décision, qui n'était pas nécessaire pour le ministère des Affaires étrangères éthiopien.
"L'Éthiopie chérit sa relation avec les États-Unis et estime que les sanctions ne sont pas nécessaires pour que les États-Unis fassent passer leur message dans le pays. Surtout en cette période particulière où les Éthiopiens s'apprêtent à exercer leur droit démocratique en se rendant aux urnes," poursuit Dina Mufti.
La situation dans la région septentrionale reste critique. Selon le Programme alimentaire mondial, 5,2 millions de personnes, soit 91% de la population du Tigré serait en besoin d'une aide alimentaire d'urgence.
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