Mali
Né en écoutant la kora, le Malien Ballaké Sissoko a grandi avec cette musique. Comme beaucoup de membres de sa famille, il a appris à en jouer dès son enfance.
Le samedi 29 mai dernier, l'artiste était de retour à Bamako, six ans après son dernier concert avec le violoncelliste Vincent Segal, pour présenter son 15e album. "La sortie officielle de mon album Djourou a eu lieu au mois d'avril en France. Mais il fallait que je vienne le présenter au public malien. Les Maliens n'ont pas pu voir le concert en direct sur internet. Ce concert de ce soir est une bonne manière de présenter mon travail au Mali", déclare-t-il.
S'il vit actuellement en France, Ballake Sissoko n'est pour autant pas insensible à la crise qui secoue le Mali. "La situation actuelle au Mali nous stresse. Il faut qu'on se calme et surtout qu'on s'entraide pour sortir de cette crise."
Le titre de l'album "Djourou" signifie corde en langue bamanakan. Un 15e opus dans le droit fil de ces précédents albums. "Djourou est la suite logique des autres albums précédents et des futurs albums. Le mot Djourou en langue bamanakan signifie "la corde" et l'esprit de cet album est une invitation à rester ensemble autour de ma kora."
Pour cette nouvelle aventure, Ballaké Sissoko a fait appel à de grands noms tels que l’anglais Piers Faccini, son compatriote Salif Keita, la chanteuse Camille et Arthur Teboul, le chanteur du groupe français Feu Chatterton !
Disponible depuis le 9 avril, l'album sera également à découvrir en version live le 7 juin prochain lors du Festival des Nuits de Fourviere, dans la ville française de Lyon.
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