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Mali : la détention du Président divise

Le président malien de transition Bah Ndaw lors de sa cérémonie d'investiture au Centre International de Conférences de Bamako , le 25 septembre 2020.   -  
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MICHELE CATTANI/AFP or licensors

Mali

Au lendemain du coup de force des militaires contre le président et le Premier ministre de transition au Mali, à Bamako la capitale, les avis divergent. Si beaucoup condamnent des putschs à répétition dans le pays, l’action des militaires ne manque pas de soutiens.

"Nous en avons assez de ces arrestations constantes par les militaires. Ils attaquent les gens, soit pour les tuer, soit pour les arrêter et nous ne savons jamais pourquoi.", souligne Hamidou Digoyé, habitant de Bamako.

Avis que ne partage pas "Je ne suis pas contre ces arrestations parce que nous soutenons les militaires. C'est au peuple de les laisser faire leur travail", explique Mamadou Coulibaly.

Depuis lundi, Bah Ndaw et son Premier ministre, Moctar Ouane sont détenus au camp militaire de Kati. Leur faute, la mise à l’écart de certains officiers après un remaniement du gouvernement.

Lors de ce remaniement, les militaires ont conservé les portefeuilles stratégiques qu'ils contrôlaient sous l'administration précédente.

Mais l'ex-ministre de la défense Sadio Camara et l'ancien-ministre de la sécurité, le Colonel Modibo Kone, ont été remplacés.

Les dirigeants de l'UE ont condamné ce qu'ils ont appelé "l'enlèvement" des dirigeants civils du Mali, a déclaré le président du Conseil, Charles Michel.

"Ce qui s'est passé est grave et sérieux et nous sommes prêts à envisager les mesures nécessaires", a-t-il déclaré, décrivant les événements comme "l'enlèvement du président et du premier ministre".

Plus tôt, une déclaration conjointe des Nations unies, de l'Union africaine, de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, de l'Union européenne et des États-Unis avait condamné les arrestations et appelé à leur "libération immédiate et inconditionnelle".

Plus tard, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé un appel au calme et demandé la "libération inconditionnelle" des dirigeants.

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