France
Une trentaine de chefs d’état africains et européens, ainsi que les principaux dirigeants d’organisations financières internationales se sont réunis à Paris mardi pour aider les économies du continent africain à se relever de la crise sanitaire.
Si l’Afrique enregistre 130 000 morts du coronavirus face à 3.4 millions dans le monde, les conséquences de la mise en place des restrictions sanitaires ont d’avantage mis à mal les économies de ses pays.
Deux sessions ont été organisées, l’une sur le financement et le traitement de la dette et l’autre sur le secteur privé africain. Mais pour les dirigeants du continent, la priorité est à obtenir l’immunité en boostant les vaccinations anti Covid-19 en Afrique.
"Ce n'est pas une conférence ou un forum qui resteront lettre morte. Nos objectifs c'est la vaccination du plus grand nombre en Afrique. C'est vrai qu'il y a quelque inquiétude en tant qu'Africain qu il n y a pas assez de mobilisation de la part de nos populations. C'est une certaine inquiétude qui est dûe au fait que le vaccin vienne d'ailleurs. Voila pourquoi il est nécessaire de viser la production de vaccins en Afrique. Je crois que cela aura un impact assez important sur la latitude des populations" a déclaré Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo et de l'Union africaine.
Une inquiétude partagée par d’autres chefs d’états du continent.
Beaucoup ont noté l’importance de cette réunion sans précédent, comme le président sénégalais Macky Sall, qui a salué le changement de mentalité des pays de l’occident, qui ont décider de convier les dirigeants africains pour aborder les questions qui les concernent :
"Ce qu'il faut noter, c'est qu'il y a eu un changement de paradigme, il y a quelque chose de nouveau qu'il faut noter : on a habitué l'Afrique a lui concevoir des projets et des programmes et à lui imposer. Aujourd'hui nous sommes dans une co-construction de ce qu'il faut pour nous. Il y a de l'espoir parce que nous connaissons mieux que quiconque nos problèmes et nos difficultés . Mais il est important aussi de noter le changement de mentalités au niveau des pays développement au niveau du G20, du G7. C'est a dire comprendre que nous avons une responsabilité commune. "
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