Angola
Un mini-sommet sur la situation sécuritaire en Centrafrique a rassemblé, mardi, à Luanda en Angola, plusieurs chefs d'Etats de la région des Grands Lacs.
L’accord politique pour la paix et la réconciliation, négocié à Khartoum, au Soudan, entre plusieurs groupes armés et le pouvoir centrafricain était au centre des discussions. Une équipe de travail dirigée par les ministres des Affaires étrangères de l'Angola et du Rwanda, en collaboration avec les autorités centrafricaines, devront mettre en œuvre des recommandations issues de consultations menées avec les groupes armés, a rappelé le président angolais João Lourenço.
"Il est important que désormais tous les acteurs, avec le président Faustin Archange Touadera en tête, avec le soutien de la CIRGL et de l'Union Africaine, travaillent en harmonie pour établir une feuille de route claire, encadrée dans l'esprit des résolutions des Nations Unies, pour garantir un dialogue et une concertation permanente avec les acteurs politiques et la société civile afin de dynamiser l'accord de Khartoum. Des démarches doivent être entreprises auprès de pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en faveur de la levée définitive de l'embargo sur les armes, toujours imposé à la République Centrafricaine", a déclaré le président angolais.
Les chefs d’État et de gouvernements ont invité la communauté internationale, en particulier l’ONU, à s’associer aux efforts régionaux visant à apporter un soutien aux efforts initiés par la République centrafricaine en vue de revitaliser l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR-RCA). Les autorités nationales doivent rendre opérationnelle la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation.
01:51
Centrafrique : deux groupes armés rejoignent l'accord de paix
01:44
Le Vatican sous haute sécurité avant les funérailles du pape François
00:53
Burkina Faso : une tentative de coup d’État déjouée
02:19
Ghana : 10 000 occupants illégaux délogés de la forêt de Subri
01:02
Haïti : l'insécurité persiste, la rue gronde à nouveau
01:14
L'Algérie demande l'expulsion de 12 fonctionnaires français