Algérie
À Alger, les étudiants, entourés d'enseignants, ont défilé sur les principales artères du centre-ville avant de faire une halte devant le siège de l'Assemblée nationale.
Ils réclament un changement radical et profond du système en place depuis l'indépendance du pays en 1962. Le président Abdelmadjid Tebboune a convoqué des législatives anticipées après avoir dissout la chambre basse du Parlement le 21 février.
C'est une pièce théâtrale, le système est illégitime, il est impossible pour nous d'accepter ce nouveau parlement. Ce sera le cas lorsque nous serons dans la phase de transition et lorsqu'il y aura un changement radical du système a clamé un manifestant.
Nous voulons construire l'Algérie dont rêvaient nos martyrs. Malheureusement, il y a encore beaucoup de militants en prison, parmi eux des étudiants, nous demandons leur libération immédiate. Nous ne voterons pas, et je m'adresse au peuple algérien et à ceux du Hirak, ne votez pas ! Si vous le faites, c'est fini pour l'Algérie.
En dépit des manifestations, qui se tiennent tous les mardis et vendredis, le calendrier des élections législatives anticipées reste inchangé. Le scrutin aura lieu le 12 juin.
Depuis le deuxième anniversaire du soulèvement populaire le 22 février, les manifestants du Hirak ont repris leurs marches du vendredi, jour de mobilisation hebdomadaire du mouvement. Les étudiants ont eux pris l'habitude de manifester le mardi.
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