Congo
La mort de l'opposant Guy Brice Parfait Kolélas, dimanche 21 mars, le jour de l'élection présidentielle cristallise l'opinion publique au Congo, dans le même temps une enquête est en cours à Paris sur les raisons de sa mort.
Alors que le parquet de Bobigny en France a annoncé l'ouverture d'une enquête criminelle sur les causes de la mort de l'opposant dont le corps n'a pas encore été rapatrié, sur place en République du Congo, c'est l'incompréhension.
"J'ai appris ce matin le décès de Parfait. Nous sommes très attristés, c'était un grand leader, même s'il n'allait pas être intronisé à la tête de l'État. Je suis vraiment dévasté. Nous sommes en deuil."
Selon les premières informations données par les autorités congolaises, Guy Brice Parfait Kolélas, avait été officiellement testé positif au Covid-19 vendredi dernier, alors qu'il se plaignait de paludisme. Il était hospitalisé à Brazzaville, son état jugé trop critique pour une évacuation, il rendra l'âme dans l'avion médicalisé qui le transportait dimanche nuit vers la France. Samedi, il avait posté une vidéo depuis son lit de malade, déclarant qu'il se battait contre la mort.
Au Congo, plusieurs opposants avaient décidé d'aller en rang dispersés à ce scrutin. Un scrutin dont les premiers résultats sont toujours attendus. Arrivé deuxième à la présidentielle il y a cinq ans, Guy Brice Parfait Kolélas s'était engagé à libérer les deux opposants condamnés à 20 ans de prison : le général Jean-Marie Mokoko et André Okombi Salissa.
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