Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Présidentielle au Congo : la jeunesse encore hésitante

Denis Sassou Nguesso's electroal campaign sign, Pointe-Noire, REPUBLIC OF CONGO   -  
Copyright © africanews
cleared

Congo

A la veille de l’élection présidentielle du 21 mars, la jeunesse du Congo-Brazzaville s’exprime sur son président de longue date, Denis Sassou Nguesso.

Âgé de 77 ans, le président congolais en a passé 36 à la tête du pays.

Il se représente à un mandat, avec au cœur de sa campagne, les attentes de la jeunesse.

Des électeurs jeunes hésitants et encore partagés à ce sujet, qui craignent aussi bien de plonger dans un avenir incertain que de rejeter le régime en place.

Les jeunes de moins de 25 ans, sont majoritaires parmi les quelque cinq millions d'habitants du pays. Ils n'ont connu que le président au pouvoir, comme leurs parents depuis 1979, à l'exception d'une parenthèse entre 1992 et 1997.

Candidat à sa propre succession face à six adversaires, le président sortant a annoncé "une consultation des jeunes sur les réseaux sociaux".

Plus de 600.000 jeunes se sont connectés sur les trois réseaux (Facebook, Instagram et Twitter)", avancent les communicants français chargés de sa stratégie, dont Frank Tapiro qui avait peaufiné des slogans de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Désabusée, une partie de la jeunesse s’inquiète d’être instrumentalisée.

L’activiste Franck Nzila a annoncé un taux d’abstention record ainsi qu’une campagne contre l’achat du vote des jeunes par le régime. Une pratique connue sous le nom de « je vous achète la bière » : "Comment résoudre les problèmes de la jeunesse quand on est pas capable de leur donner du travail, quand on est pas capable de leur donner du pain, là c’est un réel problème. Je pense que le président Sassou Nguesso surfe sur une mode qui est pour moi assez malsain de passer par l’entremise de la jeunesse pour pouvoir aller faire des chiffres aux élections présidentielles." a-t'il déclaré.

En 2015 les Congolais s'étaient soulevés contre la réforme de la Constitution permettant au président de se représenter après deux mandats.

Voir plus