Niger
Deux attaques meurtrières perpétrées dans la zone dite des trois frontières en début de semaine endeuillent le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Au moins 90 personnes ont perdu la vie dans cette double attaque ce lundi noir.
La zone des trois frontières, a connu deux bains de sang le même jour, l'un au Mali et l'autre à une centaine de kilomètres au sud, au Niger. Côté Nigérien, ce sont 58 personnes , principalement des civils revenant du marché qui ont été la cible de cet attentat lundi, dans l'ouest du pays. Les auteurs de cet odieux crime n'ont pas revendiqué l'attaque.
Dans les rues de Niamey, la population appelle au renforcement de la lutte contre le terrorisme. Au Mali, 33 soldats, ont été tués près des frontières du Burkina et du Niger, ce lundi noir, dans l'attaque la plus meurtrière attribuée à des djihadistes contre les forces maliennes.
Le bain de sang de lundi réveille le souvenir des terribles coups essuyés fin 2019 et début 2020 par les forces maliennes, mais aussi nigériennes et burkinabé dans la même zone, essentiellement dans des attaques djihadistes contre des camps isolés.
Les opérations avaient quasiment toutes été revendiquées par l'EIGS. Ces revers avaient poussé l'armée malienne à se replier et se regrouper sur des places plus fortes. Ils avaient conduit au sursaut annoncé en janvier 2020 lors d'un sommet franco-sahélien dans le Sud-Ouest de la France.
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