Tunisie
Les premiers vaccins destinés à la population sont arrivés mardi en Tunisie, ouvrant la voie à la campagne de vaccination qui doit démarrer samedi avec près d'un mois de retard.
Quatre cartons contenant 30 000 des 500 000 doses du vaccin russe Spoutnik V achetés par la Tunisie sont arrivés sous un arc en ciel, et une nuée de journalistes, en présence du ministre de la Santé sortant Faouzi Mehdi.
Ils seront répartis dans les centres de vaccination du pays et destinés en priorité au personnel soignant. L'objectif est de vacciner à terme la moitié de la population tunisienne (11 millions d'habitants).
Festival d'imbroglios
La Tunisie, qui a changé trois fois de ministre de la Santé depuis le début de la pandémie, doit commencer à vacciner samedi soit plus d**'un mois après les voisins du Maroc et de l'Algérie**.
Une polémique avait éclaté le mois dernier lorsque des députés avaient révélé la réception "secrète" d'un lot de 1 000 vaccins offerts par les Emirats arabes unis. Le gouvernement avait assuré que ces vaccins étaient destinés aux services de santé militaire et non au président Kais Saied et à ses proches.
Plusieurs autres livraisons attendues
93 600 doses du vaccin Pfizer/BioNTech prévues mi-février dans le cadre du dispositif Covax sont attendues dans les jours qui viennent. Cette livraison devrait être suivie fin mars de 600 000 doses du vaccin AstraZeneca et de 100 000 autres offertes par la Chine.
Après un pic en janvier, la Tunisie, qui a détecté récemment plusieurs cas du variant anglais, enregistre toujours des dizaines de morts par jour, avec un bilan de 238 017 cas confirmés par tests et 8 225 morts officiels depuis mars 2020.
01:05
La vaccination d'enfants en net recul dans le monde, alerte The Lancet
01:48
L’Afrique du Sud se mobilise pour contenir la fièvre aphteuse
01:29
Les USA approuvent un traitement préventif contre le VIH/SIDA
01:51
Guerre Israël-Hamas : en route pour Gaza, le convoi de solidarité en Libye
01:02
Arrêt sur images du 10 juin 2025
01:02
Choléra : les pays africains réclament leurs propres vaccins