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Un quartet international dans le litige sur le barrage sur le Nil bleu

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Elias Asmare/AP

Egypte

L'Égypte et le Soudan ont proposé mardi la formation d'une médiation quadripartite dirigée par la République démocratique du Congo (RDC) pour relancer les négociations sur le barrage que construit l'Éthiopie sur le Nil.

L'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne et les États-Unis feront partie de ce quartet international dont la mission sera d'arbitrer les pourparlers. "On ne peut pas continuer d'avoir d'interminables négociations et encore des négociations d'un côté alors qu'une partie prend des décisions unilatérales. Cela ne mènera à rien d'autre si ce n'est qu'a imposer sa volonté aux deux parties et exposer leurs peuples à des risques existentiels", explique le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry.

Depuis près d'une décennie, le Soudan, l'Égypte et l'Éthiopie négocient sans succès les modalités de la gestion et du remplissage du réservoir du Grand Barrage de la Renaissance (GERD). En juillet 2020, Addis Abeba avait annoncé avoir atteint son objectif de remplissage du barrage pour la première année, et qu'il continuerait sur sa lancée.

Lancé en 2011, le GERD est amené à devenir la plus grande installation hydroélectrique d'Afrique. Si l'Éthiopie estime que le Barrage de la Renaissance est essentiel à son développement économique et à son électrification, Khartoum et Le Caire, qui dépendent à 97 % du fleuve pour leur approvisionnement en eau, craignent que la digue ne restreigne leur accès à l'eau. Le Nil, qui coule sur quelque 6 000 kilomètres, est une source d'approvisionnement en eau et en électricité essentielle pour une dizaine de pays d'Afrique de l'Est.

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