Niger
Les 7,4 millions d’électeurs au Niger sont appelés aux urnes ce dimanche pour le deuxième tour de la présidentielle. Le scrutin oppose l’ancien président Mahamane Ousmane, au candidat du PNDS, Mohamed Bazoum.
Mahamane Ousmane introduit son bulletin dans l’urne. Le candidat de l’opposition à la présidentielle a voté à Birni, près de Zinder au sud-est du pays. Son adversaire, Mohamed Bazoum a accompli son geste dans un bureau de l’Hôtel de ville de Niamey, la capitale**.**
Les deux hommes briguent la succession de Mahamadou Issoufou, qui s’apprête à transmettre le témoin après 10 ans au pouvoir. Un premier transfert pacifique du pouvoir en gestation depuis l’indépendance du pays en 1960.
"L'alternance du pouvoir est en train de se produire. La passation de pouvoir pacifique qui a fait défaut au Niger pendant des décennies est sur le point de se concrétiser. Je suis fier. Je suis fier d'être le premier président démocratiquement élu de notre histoire à pouvoir passer le relais à un autre président démocratiquement élu. C'est un événement majeur dans la vie politique de notre pays", a déclaré le président nigérien en exercice.
Le président Issoufou, 68 ans, ne se représentait pas à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d'Etat africains qui s'accrochent au pouvoir.
Mais la réussite de cette transmission sans heurts du pouvoir dépendra de l’issue de cette présidentielle. La Commission électorale indépendante qui a promis un ‘’scrutin transparent ‘’ a dénoncé dimanche, "la circulation de faux bulletins de vote" dans plusieurs régions du pays.
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