Algérie
En Algérie, le témoignage de Walid Nekkiche, un étudiant, qui affirme avoir été torturé et agressé sexuellement par des membres des services de sécurité, a soulevé l'indignation d'un comité d'ONG qui demande l'ouverture d'un procès. Le parquet général de la Cour d'Alger à ouvert une enquête.
Plusieurs ONG, algériennes ont décidé de s'organiser sous la forme d'un Comité afin de dénoncer les actes de torture et les conditions carcérales des détenus en Algérie après qu'un jeune étudiant présenté comme pro-démocratie de 25 ans a affirmé avoir été victime de viol par des membres des service de sécurité.
Walid Nekkiche avait été arrêté en novembre 2019 à Alger lors d'une marche des étudiants du Hirak, le mouvement de contestation contre le pouvoir qui avait poussé le président Abdelaziz Bouteflika à la démission.
Plus de 70 personnes sont actuellement emprisonnées en lien avec les protestations du Hirak, selon le Comité national de libération des détenus. De son côté, le ministre de la Communication Ammar Belhimer a répété cette semaine qu'"il n'existe pas de prisonniers d'opinion en Algérie".
Cette affaire survient à l'approche du deuxième anniversaire du mouvement Hirak, déclenché le 22 février 2019.
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