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Les Russes appelés à manifester en soutien à Alexei Navalny

KIRILL KUDRYAVTSEV/AFP or licensors   -  
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KIRILL KUDRYAVTSEV/AFP or licensors

Russie

Le portrait de Vladimir foulé au pied, dans une rue de Khabarovsk, à l'extrême est de la Russie, c'est le symbole de ce samedi de colère : les Russes sont appelés à manifester en faveur de Alexei Navalny. Ils entendent protester, en dépit du risque d'une violente répression policière et des multiples pressions des autorités. 

Les partisans de l'opposant, victime d'un empoisonnement présumé cet été, ne semblent pas craindre les menaces : sur Instagram, la femme de M. Navalny, Ioulia Navalnaïa, a annoncé son intention de manifester à Moscou pour son époux qui "n'abandonne jamais".

Comme en 2019, la police russe a interpellé cette semaine, en amont des mobilisations, des alliés de premier plan d'Alexeï Navalny dont deux ont été condamnés vendredi à de courtes peines de prison.

Une forte répression en 2019

Les précédents grands rassemblements de l'opposition à Moscou, pendant l'été 2019, avaient entraîné des milliers d'interpellations de manifestants pacifiques et de lourdes peines de prison. Le gouvernement a menacé d'amendes les réseaux sociaux pour les pousser à retirer les incitations à la manifestation. Les étudiants ont été appelés par leurs universités à ne pas se joindre aux protestations sous peine d'expulsion des cours.

Emprisonné à son retour d'Allemagne

Placé en détention jusqu'au 15 février au moins et visé par plusieurs procédures judiciaires, Alexeï Navalny, 44 ans, a été appréhendé dimanche dernier, dès son retour d'Allemagne, après cinq mois de convalescence. Il savait qu'il risquait la prison en rentrant dans son pays.

Fin août, il était tombé gravement malade en Sibérie et avait été hospitalisé en urgence à Berlin, victime, selon lui, d'un empoisonnement des services secrets russes à un agent neurotoxique. Trois laboratoires européens avaient également conclu à un empoisonnement, ce que Moscou dément fermement, dénonçant un complot.

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