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Un accord pour le respect de l’embargo sur les armes en Libye

Un accord pour le respect de l’embargo sur les armes en Libye
Fighters loyal to the internationally recognised Government of National Accord (GNA) fire their weapons during clashes with forces loyal to strongman Khalifa Haftar   -  
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FADEL SENNA/AFP or licensors

Libye

**L'agence de surveillance des frontières de l'UE, Frontex, et l'opération navale européenne Irini, annoncent le renforcement de leur coopération pour faire respecter l’embargo sur les armes en Libye. **

Au centre de leur accord, des échanges de renseignement et d'expertise, notamment dans l'utilisation coordonnée d'images satellite, l'analyse, la mobilisation de spécialistes et la coordination tactique.

"_Cette coopération représente un outil important, en particulier pour l'échange d'information sur les navires marchands soupçonnés de violer l'embargo sur les armes frappant la Liby_e", indique un communiqué d'Irini.

L’agence Frontex précise de son côté qu'elle partagera avec Irini "des informations recueillies dans le cadre de ses activités d'analyse du risque, comme la surveillance de navires en haute mer, et les données de sa surveillance aérienne en Méditerranée centrale".

L'opération Irini, lancée en avril, dispose d'un mandat du Conseil de sécurité. Sa zone d'opération en Méditerranée orientale a été éloignée des routes empruntées par les passeurs de migrants en Libye et sa mission a été limitée au contrôle des embargos sur les armes et les produits pétroliers.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités s'y disputent le pouvoir, sur fond d'implications étrangères: le Gouvernement d'union nationale, à Tripoli, reconnu par l'ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, homme fort de l'Est.

Le GNA est soutenu par la Turquie, tandis que le camp Haftar est appuyé par les Emirats arabes unis, la Russie et l'Egypte.

La Turquie juge la mission Irini partiale et accuse les Européens de chercher à travers ce mécanisme à empêcher les livraisons d'armes par voie maritime destinées au gouvernement de Tripoli, tout en passant sous silence celles fournies à Khalifa Haftar par ses alliés par voies aérienne et terrestre.

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