Réforme constitutionnelle
Soumise au référendum, le 1er novembre dernier, la nouvelle Constitution algérienne a été promulguée par le président Abdelmadjid Tebboune.
Le texte adopté avec seulement une minorité du corps électoral attendait sa promulgation par le chef de l’Etat, absent du pays après deux mois en Allemagne.
Adopté avec le taux de participation le plus bas, ce texte, est censé répondre aux aspirations du soulèvement populaire du Hirak, réclamant un démantèlement du système politique en place depuis l'indépendance en 1962.
Mais la nouvelle loi fondamentale algérienne maintient le caractère présidentialiste du régime et élargit les prérogatives de l'armée, pilier du pouvoir. Signées, vendredi, les nouvelles dispositions entreront officiellement en vigueur, dès leur publication au Journal officiel.
Rentré mardi à Alger, le président Tebboune, 75 ans, a repris ses activités en recevant mercredi le chef d'état-major de l'armée, le général Saïd Chengriha, et en paraphant jeudi la loi de finances pour 2021.
Autre dossier, qui nécessite un traitement rapide de la part du président : le projet de la révision de la loi électorale.
Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à organiser des législatives et des locales anticipées. Il devra accélérer le processus pour mettre en place une nouvelle loi électorale nécessaire pour la tenue de ces nouvelles échéances.
De plus, Abdelmadjid Tebboune, qui avait exigé le lancement de l’opération de vaccination en janvier, devra trancher urgemment sur le choix du vaccin devant être importé. L'Algérie a commandé à la Russie un premier lot de vaccin Spoutnik V.
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