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Libye : 17 corps exhumés de nouveaux charniers à Tarhouna

17 corps ont été exhumés à proximité de Tarhouna.   -  
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AFP

Libye

En Libye, l'autorité du Gouvernement d'union national (GNA) a annoncé la découverte de nouvelles fosses.

Ce jeudi c'est cinq nouveaux charniers qui ont été découverts par les équipes de recherches dans la région de Tarhouna. Au total, 17 corps ont pu être exhumés, et les recherches continuent.

"Aujourd'hui, samedi 7 novembre, notre équipe a commencé à travailler sur deux autres endroits, les recherches continues. Nous prenons les coordonnées du site, nous situons les corps et sécurisons la zone. Nous sommes en train de commencere l'exhumation des corps du premier site. Nous avons trouvés deux corps sur le premier site et seulement un sur le second", détaille Lotfi Tawfiq, à la tête d'un comité en charge des recherches désigné par le GNA.

L'existence de plusieurs charniers à proximité de la ville avait été signalée après le départ en juin des forces du maréchal Khalifa Haftar. L'homme fort de l'Est libyen tentaient depuis avril 2019 de conquérir, en vain, la capitale Tripoli, à 80 km plus au nord-ouest et où siège le Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU. Depuis le retrait des pro-Haftar de Tarhouna, leur dernier bastion dans l'Ouest, 112 corps ont été exhumés selon un bilan présenté samedi par l'Autorité chargée des disparus, qui dépend du GNA.

Le ministre libyen de l'Intérieur, Fathi Bashagha, a fustigé sur Twitter des "actes atroces" qui ne sauraient rester "impunis". Selon lui, l'un des corps retrouvés à Tarhouna samedi est celui de l'ancien directeur du Bureau d'information et de suivi, Mabrouk Khalaf.

"Les actes horribles perpétrés par le gang criminel Alkani sont considérés comme des actes terroristes qui nécessitent des poursuites au niveau local et international, et non en toute impunité, que Dieu ait pitié de tous les martyrs, victimes de ce gang criminel."

La mission de l'ONU en Libye (Manul) s'était-elle dit "horrifiée" en juin après la découverte des premiers charniers. L'ONG Human Rights Watch (HRW) avait de son côté réclamé fin octobre que l'accord de cessez-le-feu permanent, signé une semaine plus tôt entre les camps rivaux, soit suivi d'un mécanisme pour que les "parties au conflit et leurs appuis étrangers rendent compte des crimes graves et autres abus perpétrés".

Les recherches, menées par les équipes techniques de cet organisme public, étaient toujours en cours samedi après-midi, a constaté une équipe de l'AFP.

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