Côte d'Ivoire
Le scrutin se déroule dans un climat d’appréhension dans les grandes villes de Côte d’Ivoire.
Des milliers d’habitants ont déjà quitté Bouaké et Abidjan pour rentrer dans leurs villages avant le jour de vote. Dans la capitale économique du pays, la population redoute une répétition des violences de la crise post-électorale de 2010, qui avait fait 3 000 morts.
Des affrontements avaient éclaté suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à l'actuel président sortant Alasanne Ouattara.
"Je quitte Abidjan par rapport à ce qui s'est passé en 2010. Je ne veux plus revivre ça", déclare Véronique Yao, une commerçante.
"Compte tenu de ce qui s'est passé auparavant, je suis vraiment inquiète parce que présentement je vis seule. Donc je ne sais pas trop ce qui va se passer et je préfère rentrer en famille" avance Sandrine Dia Amon, une coiffeuse.
Incidents dans la matinée
Pape Seck, directeur commercial d'une compagnie d'autobus, confie avoir constaté une augmentation du nombre de voyageurs la semaine précédent le scrutin. "Beaucoup d'Ivoiriens fuient la zone d'Abidjan, qu'ils jugent un peu trop tendue vue la situation socio-politique du moment", renchérit Dr Kouassi, un restaurateur.
Des incidents se sont produits dans le centre du pays en début de matinée. La principale route entre Abidjan et le nord du pays est bloquée par des individus.
A Daoukro, le fief de l'opposant Henri Konan Bédié, le matériel électoral n'est pas arrivé aux bureaux de vote et des barricades ont été érigées dans des quartiers de la ville.
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