Soudan
Le Président du conseil souverain de transition soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, a nié tout chantage américain sur la décision du pays à normaliser ses relations avec Israël.
L'annonce par le président américain Donald Trump de la normalisation des relations entre le Soudan et Israël survient après celle du retrait prochain du Soudan de la liste "noire" américaine des Etats soutenant le "terrorisme", sur laquelle Khartoum figure depuis 1993.
"Nous n'avons pas subi de chantage pour la normalisation. Nous recherchions les avantages de cette situation et nous avons organisé des discussions afin d'obtenir les meilleurs résultats pour nos propres intérêts. Nous nous sommes rendus compte qu'il y avait des avantages et nous avons vu une occasion de les obtenir."a affirmé Abdel Fatah al-Burhane.
"Nous pensons que nous tirons davantage de bénéfices de cette situation, puisqu'ils ont besoin de nous en ce moment. Alors comment pouvons-nous bénéficier de leurs besoins? Nous pouvons en bénéficier de par la levée des sanctions, en recevant une immunité, ou en sortant de la liste des sponsors du terrorisme."
Le général a toutefois admis que les Etats-Unis avaient joué le rôle de catalyseur dans la décision du Soudan de normaliser ses relations avec Israël.
Le pays souhaitait sortir de la liste noire des Etats-Unis de pays soutenant le terrorisme depuis plusieurs années, et appuyait fortement sa demande depuis que le pouvoir autoritaire du président Omar al-Bechir avait pris fin en 2019.
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