Angola
Luanda s'est encore levée pour dénoncer le gouvernement angolais.
Près de deux mille personnes ont défilé dans la capitale angolaise ce week-end, dans des manifestations antigouvernementales de grande ampleur.
Depuis plusieurs semaines, les manifestants se réunissent à Luanda pour dénoncer des proches du président Joao Lourenço, accusés de détournements de fonds.
Edeltrudes Costa, est accusé par une télévision portugaise de détournement de fonds publics.
Selon TVI, plusieurs contrats publics dont le juteux contrat de la rénovation des aéroports angolais, aurait été confié à des entreprises dirigées par le bras droit du président. Celui ci aurait alors transféré ces fonds publics sur des comptes offshore, qui aurait servi à acquérir des propriétés luxueuses.
Retrouvez notre dernier article sur les manifestations anti-gouvernementales en Angola ici.
Dimanche, les manifestants ont érigé des barricades le long des routes en utilisant des bennes, des troncs d'arbres et des pneus en feu. D'autres ont incendié un drapeau national, a constaté un photographe de l'AFP.
Selon le gouvernement, une centaine de personnes ont par la suite été arrêtés dont des membres du principal parti d'opposition UNITA.
Toujours selon le gouvernement, six policiers auraient été blessés dans les affrontements.
Dans un communiqué diffusé dimanche, le parti d'opposition UNITA a accusé la police d'avoir recouru à une force excessive pour réprimer les manifestations après que la police antiémeute ait tiré du gaz lacrymogène et frappé les manifestants. L'opposition exige la "libération inconditionnelle" de toutes les personnes arrêtées.
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