Côte d'Ivoire
Dix ans après une crise post-électorale très violente et alors qu'approche le scrutin présidentiel, la Côte d'Ivoire est toujours une poudrière.
La crise politique avait débouché sur des violences communautaires entre Gueré, l'ethnie locale qui soutenait Gbagbo, et les habitants Dioulas, majoritairement pro-Alassane Ouattara, le président qui brigue aujourd'hui un troisième mandat controversé.
Les rebelles pro-Ouattara avaient ensuite commis des atrocités en envahissant la zone avant de prendre le pouvoir à Abidjan.
Alors que l'élection ravive les tensions, les habitants ont peur de voir reprendre les violences inter-ethnies.
"On a peur que ca recommence", affirment en utilisant les mêmes mots plusieurs habitants de différentes origines ethniques.
La terre est au coeur des tensions
Les autochtones Guerés accusent les autres ethnies d'étendre leurs plantations au-delà des limites des terres, et les agriculteurs accusent les Guerés de vouloir leur reprendre les terrains qu'ils ont légalement acheté ou loué.
Plus de 3.000 personnes avaient perdu la vie durant la crise politique de 2010 a 2011.
La Côte d'Ivoire espère que cela ne se reproduira pas.
Les principaux acteurs politiques de 2010 sont toujours au premier plan: Alassane Ouattara et l'ex-président Henri Konan Bédié, devenu chef de l'opposition, sont candidats, tandis que les candidatures de Laurent Gbagbo et de l'ex-chef de la rébellion qui lui était opposée, Guillaume Soro ont été invalidées.
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