Maroc
Ce sont des vestiges d'une autre époque qui risqueraient de disparaître.
Sur leurs bateaux en bois, les Bateaux taxis marocains ont de plus en plus de mal à survivre. La faute à un développement des transports urbains rapide, et à une saison touristique, presque inexistante à cause de la COVID 19.
Aujourd'hui les bateliers qui rallient la capitale marocaine de Rabat à Salé, de l'autre côté du Bou Regreg, manquent de beaucoup d'équipements.
"Nous aimerions avoir des moteurs en plus des rames, pour voyager sur de plus longues distances sur le fleuve, à Chella, ou là bas, à l'embouchure. Et nous aimerions avoir des equipements de sauvetage pour nos clients". explique Khalid Badkhali, un batelier professionnel.
"Beaucoup de gens dans ce secteur sont marginalisés, que ce soit dans la santé, l'éducation ou l'emploi. Beaucoup ont perdu leur emploi, et certains partent clandestinement avec leurs bateaux" ajoute Adil El Karouani.
Car avec l'Espagne à portée de main, nombreux sont ceux qui tenteraient la à la traversée. Plusieurs médias locaux parlent même de "mafia de l'immigration". Des migrants desespérés payeraient entre 2 000 et 4 000 euros, dans l'espoir de rejoindre l'Europe.
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