Ethiopie
“Bonne année 2013”, voilà ce que se sont souhaité les Éthiopiens ce vendredi 11 septembre 2020. L’Éthiopie suit le calendrier Julien, qui est décalé de près de sept ans par rapport au grégorien ou occidental. Mais 2013 ou 2020 quelle que soit l’année célébrée, la réalité est la même partout. Pandémie de Covid-19 oblige, dans les églises, le nouvel an a donc été fêté à minima. Rien de quoi cependant ébranler la foi.
“Durant cette année qui vient de s’achever, nous avons traversé beaucoup de choses. Dieu était en colère et nous a infligé une grosse punition. Mais nous nous attendions à pire et grâce à la volonté de Dieu, affronter les épreuves a été plus facile et nous sommes là maintenant. Nous avons été en grande partie protégés des horreurs que nous avons vues ailleurs", dit Aba Emkulu Yiheyis, un prêtre orthodoxe éthiopien.
Pour marquer le premier jour de l’année, les Éthiopiens achètent des cadeaux et rendent visite à leur famille. Ils font au préalable une escale au marché où il est difficile de respecter les gestes barrières. Dans les rues et devant les étals des commerçants, le coronavirus n’est pas la priorité.
"Pour moi, ce à quoi nous assistons ici est déroutant. Le virus se propage et le nombre de victimes augmente comme celui des morts. Ici, se protéger contre la maladie est difficile. Je conseille aux gens d'être très prudent et de garder leurs distances, mais ils agissent comme s'il n'y avait pas de coronavirus", explique un client.
Le nouvel an éthiopien est également fêté en Érythrée. Les chrétiens orthodoxes représentent environ 40 % des 110 millions d'habitants que compte l’Éthiopie.
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