Mali
Les chefs d'états ouest-africains, réunis vendredi en sommet extraordinaire virtuel, ont demandé que les militaires engagent immédiatement une transition civile et mettent en place un gouvernement chargé de préparer des élections législatives et présidentielle dans un délai de 12 mois.
"La junte refuse de regagner les casernes alors que le pays est en guerre (contre les groupes jihadistes, ndlr), ce qui exige, plus que jamais, que l'armée se concentre sur sa mission traditionnelle surtout que l'ennemi fourbi ses armes." Mahamadou Issoufou, président du Niger.
La principale condition à la levée des sanctions prises contre le Mali par les dirigeants des autres états ouest africains est la nomination d'une personnalité civile reconnue pour assurer la période de transition.
La junte militaire a fait un premier pas en lançant une première vague de libération des membres de l'ancien pouvoir en place : après le président déchu, Ibrahim Boubacar Keïta, qui a regagné depuis jeudi son domicile à Bamako, l'ex-premier ministre, Boubou Cissé et le président de l'Assemblée nationale, Moussa Timbine, ont été relâchés à leur tour ce vendredi par les militaires.
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