Mali
La junte qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta va mettre en place "un président de transition", qui sera "un civil ou un militaire".
C'est ce qu'a déclaré le porte-parole de la junte, le colonel major Ismaël Wague. Il a également justifié l'intervention des militaires par l’existence d'un "_blocage au niveau du pay_s" et réfuté tout lien avec la contestation menée par les partis d'opposition
Pour Issa Kaou Djim, du Mouvement du 5 juin, le plus dur est à venir.
"Je pense que le plus dur commence maintenant. Il s'agit de rassembler tout le monde. Comme je l'ai toujours dit, il n'y a pas de gagnants et de perdants, nous sommes tous Maliens, donc pour nous... Même ceux qui étaient avec IBK, s'ils n'ont pas de sang sur les mains, s'ils ne sont pas impliqués dans des détournements de fonds publics".
Au pouvoir depuis 2013, le président malien faisait face à la colère de la rue depuis le mois de mars. Il a été arrêté par des militaires putschistes avec son Premier ministre Boubou Cissé et d'autres responsables civils et militaires. Tous étaient toujours détenus jeudi à la mi-journée.
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