Ethiopie
La pandémie de coronavirus n’est pas qu’une crise sanitaire, mais aussi économique.
En Ethiopie, Amsale Hailemariam en a fait l’amer constat. Elle parvient difficilement à joindre les deux bouts dans la capitale, Addis Abeba. "Depuis le début du coronavirus, il n'y a pas de travail. Nous restons à la maison et avons arrêté de sortir pour ne pas être infectés."
Les nombreuses restrictions de voyage remettent en question la santé économique de l'Ethiopie. Comme de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, elle est fortement dépendante des investissements étrangers.
Ce que fait ressortir Gayle Smith, de l'ONG One Campaign : "Une grande partie des gains des 25 dernières années va être anéantie. Ils n'ont pas l'argent dont ils ont besoin pour répondre à la fois à la pandémie, mais aussi arrêter l'hémorragie due à ce gel soudain de revenus. "
Plus de 736 millions de personnes vivent avec $1,90 par jour, la moitié se trouvant au Bangladesh, au Congo, en Inde, au Nigéria et en Éthiopie. Selon la Banque mondiale, quelque 100 millions de plus pourraient bientôt tomber dans l’extrême pauvreté par conséquence de la pandémie.
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