Kenya
Dans plusieurs régions du monde, des symboles du passé colonial et esclavagiste sont renversés en réponse aux appels de plus en plus nombreux à mettre fin au racisme et à la discrimination systémique.
À Nairobi, la statue de la reine Victoria de Grande-Bretagne autrefois commémorée a été démolie et décapitée il y a cinq ans.
La remise en cause de ces symboles, à la croisée de la mémoire et de la politique, suscite des débats quant à leur présence dans l’espace public.
“Nous ne voulons pas qu‘à chaque fois, on nous rappelle le type d’esclavage, de colonialisme – et tout cet attachement à ce type de mauvais traitements. Nous avons beaucoup souffert aux mains des colonialistes”, déclare Samuel Obiero, résident local.
Aucune arrestation n’a eu lieu dans cette affaire de vandalisme. En attendant de retrouver la tête de la Reine Victoria, son corps repose dans le parc de Nairobi. Pendant ce temps, des monuments évoquant le racisme continuent d‘être la cible des manifestants dans le monde entier.
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