Libye
La conférence de réconciliation inter-libyenne aura lieu en juillet prochain à Addis-Abeba. C’est la principale résolution de la première réunion du groupe de contact sur la Libye tenue jeudi à Oyo à 400 kilomètres de Brazzaville, la capitale congolaise.
La Libye est devenue le théâtre d’affrontement des puissances internationales par groupes interposés. Ingérence dénoncée par le groupe de contact à Oyo.
“ Le groupe de contact de l’Union africaine a décidé de tenir la conférence nationale inter-libyenne au mois de juillet 2020 à Addis-Abeba en Ethiopie conformément à la décision de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA prise en 2018. Le groupe de contact a réaffirmé la détermination de l’UA à travailler étroitement et efficacement avec les Nations unies pour la réalisation des progrès significatifs dans les plus brefs délais le groupe de contact renouvelle sa ferme condamnation des ingérences de la violation sur les armes, la présence, l’envoi et l’utilisation des combattants extérieurs en territoire libyen “. A- déclaré le ministre congolais des affaires étrangères Jean Claude Gakosso.
Une dénonciation qui vaut son pesant d’or, tant la Libye peine à retrouver sa stabilité. “ Depuis le dernier sommet de l’UA à Addis-Abeba, la situation de paix et de sécurité en Libye s’est encore détérioré, ce qui a aggravé la situation humanitaire, déjà grave. L’activité militaire dans la capitale tripoli s’est intensifiée”. Affirme le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Face à ce tableau toujours sombre, le président du haut comité de l’union africaine sur la Libye, le président Denis Sassou Nguesso, appelle à l’unité du continent.
“L’Afrique doit toujours parler d’une seule voix, condition sine qua non d’efficacité de réussite de notre action commune au moment où s’accélère la dynamique de dialogue qui rétablit résolument l’Afrique au cœur de la marcher vers le retour de la paix en Libye »
La réunion d’Oyo intervient après la démission du représentant spécial des nations unies en Libye, Ghassan Salamé . L’ancien chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra pourrait prendre sa succession.
Cette rencontre, à laquelle a aussi pris part le président tchadien, est la deuxième que le Congo abrite depuis le sommet de Berlin sur la Libye organisé en janvier dernier.
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