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Centrafrique : le président Touadéra appelle à plus de fermeté contre les groupes armés

Centrafrique : le président Touadéra appelle à plus de fermeté contre les groupes armés

République Centrafricaine

Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a appelé jeudi les partenaires internationaux à plus de fermeté contre les groupes armés qui ne respectent pas les engagements de l’accord Khartoum signé il y a un an, lors d’une cérémonie à Bangui.

“Un an après, force est de constater que la période d’observation est dépassée. Est venu le moment de la fermeté pour que l’accord soit respecté”, a déclaré le chef de l’Etat.

La Centrafrique est ravagée par un conflit depuis qu’une coalition de groupes armés a renversé le président François Bozizé en 2013.

En revanche, le leader de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), Ali Darassa, avait fait le déplacement, alors qu’il ne s‘était pas rendu à la signature de l’accord il y a tout juste un an.

Le chef de l’Etat a appelé l’Union africaine et la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), garante de l’accord, à “clarifier” l’article 35 du texte qui prévoit de sanctions en cas de violation de l’accord. A ce jour, la nature de ces sanctions n’a toujours pas été précisément définie.

La veille, l’ONG de défense des droits humains Amnesty International avait déploré la persistance des violences exercées contre les civils.

“Divers groupes armés continuent de commettre de graves exactions contre les civils, notamment des homicides et des violences sexuelles”, selon un communiqué publié mercredi soir.

Devant la presse, Faustin Archange Touadéra a néanmoins dressé le bilan des avancées permises par cet accord contesté par l’opposition et une partie de la société civile, qui tarde à ramener la paix dans ce pays déchiré par trois guerres civiles en moins de vingt ans.

Probable candidat à sa réélection en décembre 2020, le président a notamment mentionné “l’embellie économique”, avec une croissance de 4,8% dans le pays en 2019 selon la Banque mondiale, et le retour “massif” des déplacés réfugiés dans les pays voisins.

AFP

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