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Présidentielle au Togo : les évêques appellent à un scrutin "transparent"

Présidentielle au Togo : les évêques appellent à un scrutin "transparent"

Togo

Les évêques du Togo ont appelé le pouvoir à organiser une élection présidentielle “transparente” avant le scrutin du 22 février, dans une déclaration commune publiée mardi.

L’Eglise exhorte toutes les institutions impliquées dans le processus électoral à “assumer leur rôle dans la transparence, la justice, la vérité et le respect de la mission qui leur est assignée, afin que cette élection ne soit émaillée ni de fraudes, ni d’aucune violence”.

Les évêques recommandent aux électeurs de porter “en toute liberté de conscience leur choix sur celui qui à leurs yeux, paraît plus apte à conduire la destinée de notre pays”.

Toutefois, ils “demandent aux membres du clergé d’éviter d’apporter leur appui, ou de désavouer des candidats au cours des célébrations eucharistiques”.

Par ailleurs, les évêques dénoncent le refus par les autorités d’accréditer le Conseil épiscopal justice et paix en tant qu’observateur électoral.

Le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, avait rejeté la demande de l’Eglise fin janvier, invoquant “ses positions partisanes sur la situation politique” au Togo, qui a connu d’importantes manifestations antipouvoir depuis 2017.

Les évêques affirment n’avoir “jamais adopté de position partisane ou contre des partis politiques, mais simplement appelé au respect de la justice et des valeurs démocratiques figurant dans la Constitution”.

Au total sept candidats sont en lice pour la présidentielle, dont le chef de file historique de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, l’ancien Premier ministre, Kodjo Agbéyomé, et le président Faure Gnassingbé, qui briguera un quatrième mandat.

Ce dernier est au pouvoir depuis 2005, après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans. Il a été réélu en 2010 et en 2015 au terme de scrutins contestés.

Une révision constitutionnelle adoptée en mai 2019, lui permet non seulement de se représenter à cette présidentielle et à celle de 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie “pour les actes posés pendant les mandats présidentiels”.

AFP

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