République démocratique du Congo
Trente-huit personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées suite à une attaque présumée de la milice à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, où des centaines de personnes sont mortes dans des violences depuis novembre.
Les troupes congolaises ont mené une opération militaire contre un groupe armé dans l’est du pays, mais les miliciens ont riposté par une série de massacres contre des civils.
“Grâce à Dieu, certains ont pu s‘échapper, d’autres ont été décapités et sont morts. Je ne connais pas le nombre de morts, mais il y en a eu beaucoup. J’en ai vu certains qui respiraient encore – et nous les avons récupérés”, témoigne Kapisi Kambale, frère d’une victime.
Deux personnes victimes de fractures du crâne causées par des machettes ont été admises à l’hôpital d’Oicha pour une intervention chirurgicale.
“Le patient a plusieurs blessures à la tête, des blessures à la machette. Certaines blessures sont plus profondes et atteignent même l’os”, déclare le Dr. André Makasani de l’hôpital d’Oicha.
L’attaque principale a eu lieu mardi soir à Manzingi, un village situé à 20 kilomètres au nord-ouest d’Oicha, tandis qu’un pasteur a également été tué à Eringeti, non loin de là.
265 personnes auraient été tuées dans la région de Beni depuis que l’armée a commencé sa répression contre le groupe armé des ADF le 30 octobre.
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