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Barrage sur le Nil : Trump "optimiste" sur la conclusion d'un accord

Barrage sur le Nil : Trump "optimiste" sur la conclusion d'un accord

Egypte

Donald Trump a exprimé vendredi son “optimisme” sur la conclusion prochaine d’un accord sur un immense barrage sur le Nil bleu qui suscite des tensions régionales, alors que les négociateurs jouent les prolongations à Washington.

Lors d’un échange téléphonique avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le président des Etats-Unis s’est dit convaincu qu’un “accord sur le Grand barrage éthiopien de la renaissance (GERD) était proche et bénéficierait à toutes les parties concernées”, selon un compte-rendu de la Maison Blanche.

Ce projet, visant à créer le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, fait l’objet d’une confrontation depuis neuf ans entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan, mais les négociations se sont accélérées ces derniers mois.

Des ministres des trois pays avaient esquissé un compromis mi-janvier dans la capitale américaine, en présence du Trésor américain et de la Banque mondiale. Ils se sont retrouvés mardi à Washington et s‘étaient initialement donné jusqu‘à mercredi pour “finaliser un accord”.

Le Trésor américain a déclaré à l’AFP que les discussions se poursuivaient vendredi, sans autre commentaire.

“Les discussions sur le GERD entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan, qui ont débuté le 28 janvier, se poursuivent aujourd’hui pour la quatrième journée consécutive”, a confirmé vendredi sur Twitter l’ambassadeur éthiopien aux Etats-Unis, Fitsum Arega.

À quand la fin des négociations ?

Il a prévenu une fois de plus que son pays n’accepterait aucun accord qui ne reconnaisse pas son droit à utiliser l’eau du fleuve.

Les responsables de différentes parties interrogés par l’AFP n’ont pas été en mesure de dire quand les négociations prendraient fin.

Longue de 1,8 km et haute de 145 m, la digue, dont les travaux ont débuté en 2011, inquiète vivement l’Egypte, située en aval et dont 97% des besoins en eau sont fournis par le Nil. Pour sa part, l’Ethiopie affirme avoir un besoin critique de cette électricité pour son développement.

Les ministres avaient fait des progrès mi-janvier sur la principale pierre d’achoppement: le rythme et les modalités du remplissage du réservoir du futur barrage, censé contenir 74 milliards de m3 d’eau. Plusieurs points techniques et juridiques restaient toutefois à finaliser.
Le Nil bleu, qui prend sa source en Ethiopie, rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse le Soudan et l’Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.

AFP