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Violences en Afrique du Sud : des réfugiés campent devant les bureaux de l'ONU

Violences en Afrique du Sud : des réfugiés campent devant les bureaux de l'ONU

Afrique du Sud

Des dizaines d‘étrangers campaient mercredi au Cap devant les locaux du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), demandant à partir d’Afrique du Sud où ils ne s’estiment plus en sécurité.

Environ 250 personnes, affirmant être des demandeurs d’asile originaires de divers pays africains, ont déclaré s‘être rassemblées mardi en promettant de ne pas quitter les lieux tant que le HCR n’aurait pas réglé leur situation.

Sous l'enfer des traitements xénophobes que les autochtones sud africains leur réservent, tous les réfugiés en Afrique du Sud (congolais, éthiopiens, pakistanais, etc) ont fait un sit-in dans l'office de HCR à Cape Town pour exiger une déportation vers d'autres pays d'accueil. pic.twitter.com/FnJhdqo4TY

— mbata nkv (@mbatankungava) October 9, 2019

Enveloppés dans des couvertures, des femmes et des enfants étaient allongés dans les couloirs du bâtiment abritant les bureaux du HCR dans le centre du Cap, tandis que des hommes faisaient les cent pas, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Le HCR est préoccupé par la violence contre les ressortissants étrangers, y compris #réfugiés & demandeurs d’asile, en #AfriqueduSud

Nous appelons les autorités à tout mettre en œuvre pour assurer leur sécurité & renforçons notre présence sur placehttps://t.co/XqHScII35N

— HCR France (@UNHCRfrance) September 21, 2019

“Nous sommes ici parce que nous voulons que l’ONU et d’autres organisations aident les réfugiés, nous emmènent dans un endroit sûr”, a expliqué à l’AFP Radjab Mugemangango, un chauffeur Uber rwandais de 47 ans. “L’Afrique du Sud n’est pas un lieu de paix, nous ne sommes pas en sécurité”.

Une vague d‘émeutes xénophobes a affecté plusieurs villes sud-africaines en septembre. Des centaines de commerces et de biens appartenant à des étrangers, notamment des Nigérians, ont été saccagés et incendiés, principalement à Johannesburg.

Cape Town lepeople noire africain que nous appelé réfugiés ici nous sommes déterminer tro se tro se que le gouvernement South Africa fait se inacceptable on veux rester ici en Afrique du Sud pic.twitter.com/mdsBDEgTwu

— Joel (@Joel89224990) October 8, 2019

Ces troubles ont causé la mort d’au moins 12 personnes, dont une majorité de Sud-Africains, et de vives tensions entre Pretoria et Abuja, les deux principales puissances du continent.

Première puissance industrielle du continent, l’Afrique du Sud, qui accueille des millions de migrants, est le théâtre régulier de violences xénophobes, nourries par le fort taux de chômage (29%), la pauvreté et des inégalités criantes.

“Ils disent que les étrangers volent leurs emplois, (…) prennent leurs femmes”, a raconté mercredi à l’AFP Papi Sukami, un ressortissant de République démocratique du Congo. “Partout nous sommes confrontés à des discriminations, on ne traite pas dignement les réfugiés dans ce pays, nous sommes fatigués”, a-t-il ajouté, demandant au HCR de “trouver la paix pour nous”.

Aucun responsable du HCR n‘était joignable dans l’immédiat pour réagir.

AFP

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