Egypte
Faute d’un accord sur le barrage dit de la Renaissance que l‘Éthiopie entend construire sur le Nil, l‘Égypte promet de solliciter l’arbitrage de la communauté internationale.
« Nous appelons la communauté internationale à assumer sa responsabilité dans la recherche d’une solution qui satisfasse toutes les parties », a déclaré ce mercredi le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry.
Signe que l’impasse dans les négociations à propos de la construction par l’Éthiopie du grand barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil Bleu est désormais actée.
Et ce ne sont pas les arguments qui font défaut du côté égyptien pour justifier la méfiance. Dépendant à 90 % du Nil, le Caire craint en effet que le barrage ne retienne les eaux provenant des hauts plateaux éthiopiens. Ce qu’Addis-Abeba a toujours nié, rejetant tout impact négatif sur son voisin.
D’un coût de 4 milliards de dollars, ce projet est censé être le plus grand barrage d’Afrique avec une production de 6 000 mégawatts de capacité (l‘équivalent de six réacteurs nucléaires).
Mais sa réalisation effective semble désormais suspendue à la fin du litige entre l‘Égypte et l‘Éthiopie. Et tout porte à croire que M. Shoukry a fait allusion à la Cour internationale de justice (CIJ).
Une CIJ qui a déjà tranché des différends similaires. À l’image du litige qui avait opposé le Nigeria au Cameroun sur les îles Bakassi sur l’Atlantique. C’est à Yaoundé que l’institution judiciaire onusienne attribua l’appartenance de la presqu‘île le 10 octobre 2002.
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