Mali
L‘éducation au Mali est devenue une conséquence collatérale du conflit. Le conflit en Afrique de l’Ouest, qui s’aggrave depuis 2012, prive les enfants déplacés de l‘école.
Pour les habitants du centre du Mali, l‘éducation est devenue un luxe. À Ségou, où 20 000 personnes se sont réfugiées, pas une seule école n’a accueilli les enfants déplacés au début de l’année scolaire.
“Aujourd’hui, c’est le premier jour de l’année scolaire. Alors que nous étions en train de rouvrir les écoles, on nous a dit que dans certaines communes, à Souba par exemple, près d’ici, juste derrière le fleuve, on nous a parlé de la présence de djihadistes errant dans les villages et prêchant aux gens de fermer leurs écoles. Toute école où il n’y a pas d‘éducation religieuse doit être fermée”, explique Itous Ag Ahmed Iknan, directeur de l’Académie d‘Éducation de Ségou.
“Ma fille n’a jamais pu aller à l‘école. Quand, il y a environ deux ans, elle avait l‘âge idéal pour commencer ses études, les écoles ont fermé. Depuis le début du conflit, ma fille n’a jamais eu accès à l‘éducation”, se désole Fatoumata Dja, déplacée par les conflits dans le pays.
Au Mali, 920 écoles sont classées fermées, dont plus des deux tiers dans les trois régions centrales, Mopti, Ségou et Koulikoro.
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