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FMI : le consenus, axe prioritaire de la nouvelle directrice générale

FMI

En prenant ses fonctions de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Gueorguieva entend mettre en avant le consensus afin d‘éradiquer des crises dont la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis.

C’est ce mardi 1er octobre que Kristalina Gueorguieva a pris ses fonctions de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). L‘économiste et actrice politique (centre-droit) bulgare âgée de 66 ans succède à la Française Christine Lagarde qui sera investie le 1er novembre au poste de présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

Mais Kristalina Gueorguieva arrive à la tête de l’institution de Bretton Woods au moment où elle fait face à une atroce guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis.

Augmentation des taxes douanières sur des produits chinois dont les panneaux solaires, interdiction d’accords entre les entreprises américaines et celles de l’Empire du milieu, …. La planète assiste ces dernières années à un véritable duel au sommet entre les deux mastodontes de l‘économie mondiale.

Un conflit auquel la douzième directrice générale du FMI voudrait mettre un terme. Tant elle en a déjà fait sa première priorité. « Ma priorité immédiate pour le FMI est d’aider nos membres à minimiser le risque de crise et à être prêts à faire face aux ralentissements en cas de récession », a déclaré Mme Georgieva.

Sa formule magique ? Créer les conditions d’un consensus entre protagonistes. « Une fois que nous travaillons avec les membres, le fonds offre cette incroyable plate-forme de réunion qui permet de résoudre les problèmes difficiles plus facilement lorsque nous pouvons nous parler et créer un consensus », a ajouté la deuxième femme de l’histoire (excepté l’intérim de l’Américaine Anne Krueger entre mars et juin 2004) à diriger le FMI.

Reste à savoir de quelle marge de manœuvre elle disposera devant les États-Unis qui ont un droit de vote de décisions de 19,74 % face à une Chine qui n’a que 3,65 % du droit de vote.