Tunisie
La Tunisie est toujours dans l’attente des résultats du premier tour de la présidentielle qui s’est deroulé dimanche. Et deux candidats se disent déjà en avance. Des résultats non confirmés officiellement.
Un universitaire sans parti contre un publicitaire en prison: la presse tunisienne a mis en une lundi les photos de Kais Saied et de Nabil Karoui, qui ont tous deux assuré s‘être qualifiés pour le 2e tour, sur la foi de sondages sortie des urnes —en l’absence de résultats officiels.
“Un verdict qu’on n’attendait pas”, s’est exclamé le quotidien La Presse. “La gifle”, a titré Le Temps dans son éditorial, tandis que le journal arabophone Echourouk a parlé d’un “tremblement de terre politique” et le Maghreb d’un “tsunami”.
Si le scenario se confirme, il s’agit effectivement d’un séisme pour la classe politique tunisienne au pouvoir depuis la révolution de 2011 et du début d’une période d’immense incertitude dans le pays rescapé des printemps arabes.
L’Instance électorale (Isie) n’a encore fourni aucun résultat officiel, à l’exception du taux de participation de 45,02%, un chiffre faible au regard des 64% du premier tour de la présidentielle en 2014.
Dans une première réaction dimanche dans la nuit, le Premier ministre Youssef Chahed, qui s’annonce comme l’un des grands perdants du scrutin, a appelé le camp libéral et centriste à faire bloc pour les législatives du 6 octobre et s’est inquiété de la faible participation, “mauvaise pour la transition démocratique”.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, dont le candidat Abdefattah Mourou serait arrivé troisième, a appelé à la prudence et laissé entendre que ses propres chiffres différaient des sondages publiés.
01:00
Arrêt sur images du 12 mai 2025
02:03
Volley-ball : la Libye renoue avec l'organisation de compétitions sportives
00:55
Somalie : début des inscriptions pour les élections locales
00:59
Présidentielle au Gabon : victoire sans suspense pour Oligui Nguema
Aller à la video
France : un Tunisien condamné à vie pour attentat terroriste
Aller à la video
France : un Tunisien jugé pour l'attentat terroriste de Nice de 2020