Ouganda
C’est une alerte lancée par le ministère ougandais de la Santé publique qui annonce une flambée du taux de paludisme dans le pays. 1, 4 millions de nouveaux cas ont été recensés depuis le mois de juin dernier ; soit un peu plus de 40 % que l’année précédente à la même époque.
Le nombre de décès, en revanche, reste relativement stable. Le paludisme a tué 1600 personnes depuis le début de l’année en Ouganda. Ce sont 200 décès de plus qu’en 2018.
Un bond qui s’explique du fait “des pluies intermittentes prolongées dans diverses régions du pays” causées par les effets du changement climatique, d’après le ministère de la Santé.
Parmi les causes évoquées, l’afflux de réfugiés, synonyme de croissance démographique et d’un déclin généralisé de l’utilisation de moustiquaires. Le pays accueille environ 1,4 million de réfugiés, qui pour la plupart ont fui les combats dans l’est de la République démocratique du Congo et au Soudan du Sud.
La montée en flèche du paludisme pourrait exacerber les craintes pour la santé publique déjà alimentées par une épidémie d’Ebola qui a brièvement touché la RDC voisine, où elle a tué plus de 1 800 personnes.
Selon les données du bureau des statistiques, le paludisme est la principale cause de décès en Ouganda chez les patients âgés de moins de cinq ans.
Reuters
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