Algérie
Un autre pillier du régime algérien qui tombe. En tout cas, si l’on s’en tient aux rapports de la presse algérienne. Le général Athmane Tartag, dit Bachir, jusque-là chef des services de renseignements aurait rendu sa démission.
Mardi 2 avril, à quelques heures de la démission du chef de l’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, un pur produit de son régime décidait de sauter le pas afin de répondre aux aspirations du peuple : celles de se débarrasser de l’actuel régime.
Ainsi, à croire les médias algériens dont le site TSA, le général Athmane Tartag, dit Bachir a rendu sa démission au président Bouteflika, qui l’a acceptée quelques heures avant de démissionner à son tour.
En poste depuis 2015, le général Tartag avait succédé au général Mohamed Mediène après le départ de ce dernier à la retraite. Son arrivée à la tête de la Direction des services de sécurité (DSS) a coïncidé avec la restructuration des des services de renseignements voulue par le président Bouteflika.
Cette refonte voulait que les services de la nouvelle DSS soient rattachés à la présidence de la République et non au ministère de la Défense. Selon la presse algérienne, le général Athmane Tartag a aussi quitté la présidence où il officiait en outre en tant que conseiller du président chargé de la coordination avec les services de sécurité.
Depuis le mardi 2 avril, le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, sous forte pression de la rue et de l’armée, a rendu sa démission, ouvrant la voie à une transition incertaine dans le pays.
01:00
Kenya : 100 médecins grévistes licenciés
01:19
Accusée de corruption, la présidente du Parlement sud-africain démissionne
00:58
Football : Abderrahman Rebbach espère jouer pour l'Algérie
01:02
Arrêt sur images du 28 mars 2024
Aller à la video
France : l'Assemblée condamne le massacre des Algériens du 17 octobre 1961
Aller à la video
Kenya : répression après des rassemblements politiques perturbés