Zimbabwe
Comme au Mozambique voisin, l’aide humanitaire s’organise au Zimbabwe pour des dizaines de milliers de personnes qui ont tout perdu après les ravages du cyclone Idai.
L’aide s’organise au Zimbabwe deux semaines après le passage du cyclone Idai. L’Agence de l’ONU pour les réfugiés s’active aux côtés d’autres organismes humanitaires pour venir au secours des dizaines de milliers de déplacés bloqués dans ce camp. Des hélicoptères livrent vêtements, eau et nourriture à ces sinistrés de la tempête qui a tout ravagé sur son passage dans la nuit du 14 au 15 mars. On estime à près de trois millions le nombre de personnes touchées par la catastrophe naturelle dont près de 500 000 chassées de leurs habitations.
Les survivants se rappellent encore l’horrible soirée. « Quand nous avons vu le bus tomber, nous n’avons pas compris ce qui se passait. Nous sommes restés là à regarder. C‘était comme dans un cauchemar. Nous ne pouvions pas comprendre que le bus était en train de tomber sur la falaise », raconte Cherukai Mukamba.
Aujourd’hui, le plus important pour ces déplacés, c’est de trouver de quoi survivre dans ce camp où ils vivent dans des conditions très difficiles. Car si les besoins sont encore énormes, les moyens, eux, restent très insuffisants. « Les gens ont tout perdu. Alors, pour que nous puissions dire que nous avons besoin de ceci ou de cela, je pense que ce serait sous-estimer. Tout ce que tout le monde peut fournir sera absolument nécessaire », soutient le brigadier général, Joe Muzvidzima.
En attendant, le cauchemar des rescapés se poursuit. L’ONU a déjà lancé un appel d’aide humanitaire de 282 millions de dollars en faveur du Zimbabwe, de même que pour le Mozambique, pays les plus touchés par le cyclone Idai.
