Burkina Faso
Au Burkina Faso, le procès du coup d‘État manqué du 25 septembre 2015 entre dans une nouvelle phase, avec la présentation par le parquet de ce qui est considéré comme pièces à conviction.
La justice a autorisé l’audition des enregistrements des conversations téléphoniques impliquant les principaux accusés et d’autres personnalités.
C’est l’avocat de Djibril Bassolé, Me Dieudonné Bonkoungou, qui avait plaidé pour que les écoutes soient écartées du dossier, menaçant de quitter le tribunal si sa demande n‘était pas prise en compte.
Peine perdue. La Cour a ainsi pu écouter des documents sonores, présentés comme étant des enregistrements entre Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et d’autres personnes dont Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
>>> LIRE AUSSI : Burkina Faso : Djibril Bassolé ne reconnaît pas les écoutes téléphoniques Dans un des enregistrements, une voix attribuée à Djibril Bassolé incite les militaires de l’ex-régiment de la sécurité présidentielle à tout faire pour l’aboutissement du coup d‘État et pour empêcher la tenue des élections à la fin de la période de transition.
La voix promet par ailleurs de mettre le feu sur la tête de certaines personnes pour les pousser à fuir le pays. « Le mois qu’il leur reste là, ce sera l’enfer », écoute-t-on en référence aux autorités de la transition.
L’audience reprend ce 22 mars.
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