Malawi
Au Malawi, une professeure mène depuis des années un combat pour la scolarisation des filles. Son nom ? Chrissie Chipewa.
Chrissie Chipewa est professeure au Collège de formation des enseignants d’Amalika, à Blantyre, au Malawi. Elle consacre sa vie à aider les filles à rester à l’école. Un engagement motivé par sa propre trajectoire, elle qui a dû lutter contre les stéréotypes liés au genre et contre la pauvreté. « Je me sens motivé à faire plus et aussi pour atteindre plus de filles qui ont abandonné l‘école et aussi plus de filles qui pourraient penser cela, mais pas à abandonner. Donc je suis très heureuse de voir plus les filles revenir à l‘école. », dit-elle.
Le Malawi a l’un des taux de mariages précoces des filles les plus élevés au monde. L’UNICEF estime à 9% le pourcentage des filles mariées à 15 ans et moins. D’où le combat de Chrissie. « Le problème est que la plupart des parents ne voient pas l’importance de l‘école pour les jeunes filles. Ils pensent que chaque fois que la fille a atteint sa maturité, elle peut être mariée pour pouvoir prendre soin d’elle-même. Ils ne se soucient pas de savoir comment cela peut affecter son avenir. », regrette-t-elle.
Les choses vont peut-être changer sous peu. D’autant que, depuis 2017, l‘âge minimum du mariage au Malawi a été fixé à 18 ans par le gouvernement. Le ministère de l‘éducation encourage également les filles mères à ne pas abandonner l‘école après la naissance de leurs enfants.
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