Kenya
Little, une entreprise de co-voiturage tente de s’imposer dans l’univers des taxis à la demande au Kenya.
Devant des géants comme Uber ou encore Taxify, la plateforme de véhicules en ligne compte étendre son activité à d’autres pays sur le continent. Pour faire de Little, une entreprise de renom, son directeur général compte sur des investissements d’environ 50 millions de dollars.
“Nous sommes en train de rencontrer quelques investisseurs à la fois sur le continent et dans la Silicon Valley. L’intérêt y est, nous essayons simplement de le convaincre. Nous espérons que l’investissement devrait être disponible pour la cause de Little en milieu de l’année, c’est ce que nous espérons” explique Kamal Budhabhatti, Directeur général de Little.
Cette société kényane de co-voiturage pèse environ 70 à 75 millions de dollars, un chiffre très en dessous de ses rivaux évalués à un milliard de dollars. Little envisage des aller-retour vers la capitale de la Tanzanie, ou encore Dar es Salaam. Et d’ici l’année prochaine, Little ouvrira des bureaux à Accra au Ghana. L’entreprise est déjà présente à en Ouganda et en Zambie.
“ Je pense que nous visons les consommateurs à revenus moyens, et a revenus élevés et ceux mentionnés ci-dessus, nous nous intéressons plus aux petits revenus car nous avons également un produit appelé” boda boda “qui est un taxi à deux-roues, et nous avons également une navette qui ressemble à une plate-forme de transport en commun. Donc, si vous considérez cela du point de vue d’un consommateur, notre propagation étant plus importante, tout consommateur peut choisir” souligne Kamal Budhabhatti, Directeur général de Little.
Au Kenya, Little est disponible pour un segment du marché qui n’utilise pas de Smartphones. En collaboration avec des opérateurs de téléphonie mobile, les clients peuvent à l’aide d’un code abrégé identifier l’emplacement d’un véhicule et lui proposer un trajet.
La société, âgée de deux ans et demi, compte 10 000 chauffeurs opérant à Nairobi et plus d’un million d’utilisateurs sur sa plate-forme, dont plus de 60 % au Kenya.
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