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Sénégal : le scrutin aura lieu malgré l'appel au boycott de Wade (ministre)

Sénégal

Il y aura bel et bien élection présidentielle au Sénégal comme prévue le 24 février prochain, a annoncé mercredi Aly Ngouille Ndiaye, le ministre sénégalais de l’intérieur.

Une réponse qui fait suite à l’appel à une manifestation pacifique lancé mardi par l’ex-président Abdoulaye Wade contre ce qu’il qualifie de scrutin ‘‘verouillé’‘ selon lui et visant à reconduire son successeur Macky Sall.

“Nous avons également acheminé tout le matériel de Dakar. Donc toutes les sous-préfectures de Dakar ainsi que la préfecture de Dakar, de la région… Toutes ces administrations ont reçu les différents kits qui concernent les bureaux de vote de leur circonscription. Aujourd’hui, nous commençons le déploiement des régions les plus éloignées”, a annoncé le ministre.

Dans une vidéo diffusée trois jours après le début de la campagne officielle, Abdoulaye Wade a dénoncé l‘élimination par le Conseil constitutionnel, “sous des prétextes fallacieux”, des “deux candidats qui pouvaient faire de l’ombre au président sortant”, son propre fils Karim et l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, tous deux frappés par des condamnations judiciaires.

“Nous avons choisi de nous opposer à la tenue d’une élection entièrement fabriquée dans le seul but de faire réélire le président sortant”.

“Notre action sera pacifique, respectueuse de la loi et des règlements”, a-t-il toutefois souligné, en expliquant que la formation qu’il a fondée, le Parti démocratique sénégalais, préparait avec d’autres tendances de l’opposition un “programme d’action d’ici au 23 février, dans la journée du 24 février et au-delà”.

>>> LIRE AUSSI : Sénégal : Abdoulaye Wade s’oppose à la tenue de la présidentielle
La coalition de l’opposition formée comprend la plupart des candidats éliminés par un système dit ‘‘de parrainage’‘ pour cette élection dont n’ont émergé que cinq candidats, dont le président Macky Sall, l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, l’ex-ministre Madické Niang, et deux députés élus en 2017, l’ancien haut fonctionnaire Ousmane Sonko et Issa Sall, chef d’un parti proche de la mouvance religieuse.

AFP

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