Kenya
Un Néo-Zélandais aux mains de la justice kényane. Le ministre de l’Intérieur du pays a informé qu’un homme détenant deux passeports néo-zélandais fait partie de la dizaine de personnes arrêtés pour des liens présumés avec l’extrémisme.
Cette vague d’arrestations s’inscrit dans le cadre d’une campagne de répression contre l’extrémisme, en pleine résurgence au Kenya. Les recherches de la police kényanes se sont du reste orientées vers le camp de Dabaab – le plus grand centre de réfugiés au monde – qui accueille pas moins de 200 000 réfugiés somaliens.
Si la campagne du gouvernement kényan intègre une politique générale, son intensification survient au lendemain d’une attaque contre un complexe hôtelier à Nairobi, revendiquée par les extrémistes somaliens du groupe Al-Shabab. Selon les autorités, 21 personnes ont été tuées dans l’attaque.
Les extrémistes shebab qui espèrent faire appliquer la charia en Somalie, combattent férocement depuis 2011 le gouvernement somalien qu’ils jugent corrompu. Ils ont par ailleurs juré des représailles à l’encontre du gouvernement kényan qui a déployé des troupes en Somalie. Le Kenya fait partie des plus gros contingents de la mission de l’Union africaine en Somalie, l’Amisom.
À l’inverse, face à ces attaques, le Kenya pourrait remettre sur la table la fermeture du camp Dabaab qu’il considère comme une base arrière des combattants somaliens.
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