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Afrique du Sud : Julius Malema appelle à la transparence du gouvernement

Afrique du Sud

Julius Malema, du parti les combattants pour la libérté économique, appelle à la transparence des hauts responsables du gouvernement, qui auraient été impliqués dans la corruption lors de la “capture de l‘État”.

Le chef du parti d’extrême gauche sud africain (EFF) affirme que l’EFF a combattu le gouvernement de Zuma pour que la commission d’enquête sur cette capture soit mise en place lorsque l’Afrique du Sud était plongée dans la corruption.

“Avec Ramaphosa à la tête de l’ANC (le congrès national africain), il n’y a pas d’aube nouvelle. L’ANC reste la corruption nationale africaine qu’il a toujours été sous Zuma. Nous n’avons pas d’intérêt à renvoyer de tels hommes et femmes corrompus au gouvernement dans leur projet “ Thuma Mina “ (Envoyez-moi). Thuma Mina est un projet de l’ANC dirigé par Ramaphosa pour envoyer les uns et les autres voler plus d’argent aux pauvres.” à-t-il déclaré.

Une sortie qui fait suite aux accusations d’Angelo Agrizzi, un Ancien responsable de la compagnie de sécurité Bosasa qui a déclaré avoir payé des pots-de-vin à une ministre proche de Jacob Zuma pendant quatorze ans. Et à la suite de la sortie du président Ramaphosa qui a promulgué une loi sur le financement des partis politiques.

Angelo Agrizzi a affirmé qu’il avait préparé chaque semaine, de 2002 à 2016, une enveloppe contenant 50.000 rands (près de 3.200 euros) en liquide à remettre à Nomvula Mokonyane, actuelle ministre de l’Environnement.

“Le président peut-il produire un contrat ? Rappelez-vous, d’après StratCom et l‘équipe de défense de Ramaphosa : “ Oui, Ramaphosa, c’est ça, oui, c’est un gars sympa, il est transparent, il est propre “. Laissez l’homme propre, nous sommes tous corrompus. Que l’homme pur produise un contrat entre son fils et BOSASA. Un contrat qu’il a vu de ses propres yeux.” A ajouté Julius Malema.

Lancée en août dernier, la commission dirigée par le vice-président de la Cour constitutionnelle Raymond Zonda sud-africaine vise à faire la lumière sur les nombreux scandales qui ont terni le règne de Jacob Zuma de 2009 à 2018. Ses auditions se poursuivent durant toute cette semaine.

AFP

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