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Laurent Gbagbo, de la présidence à la CPI

Côte d'Ivoire

Si la Cour pénale internationale peut confirmer son aqcuittement de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Laurent Gbagbo devrait recouvrer sa liberté. Entre temps, voici comment il est arrivé à la CPI.

Reportée en 2005, c’est finalement 5 ans plus tard qu’aura lieu l‘élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Un scrutin presqu’au forceps puisqu’il ne sera organisé qu’après plusieurs accords de paix signés dans différentes capitales africaines.

Alassane Ouattara, candidat du RHDP, est déclaré vainqueur de l‘élection face au président sortant Laurent Gbagbo, par la Commission électorale indépendante, avec 54.10% des voix. Mais ce résultat ne sera pas validé par la Cour Constitutionnelle qui proclame ses propres résultats. Consacrant la victoire de Laurent Gbabgbo avec 51 , 45 % des voix.

« Moi en représentant le peuple de Côte d’Ivoire je ne manque de respect à personne parce que je ne veux pas que quelqu’un nous manque de respect », clamait Laurent Gbagbo.

Le pays bascule alors dans une crise post-électorale qui fera au moins 3 000 morts selon l’ONU. Le 11 avril 2011 après huit mois de violences, Alassane Ouattara est déclaré président élu, cette fois-ci par la Cour constitutionnelle alors que Laurent Gbagbo, capturé par les forces pro-Ouattara est conduit à la Cour pénale internationale (CPI) après un séjour à Korhogo au Nord.

C’est le 30 novembre 2011 que l’ancien président arrive à la prison de Scheveningen. Il est poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Lors de sa première audition dite de confirmation des charges le 5 décembre de la même année, il dit avoir été démis de ses fonctions sous les bombes françaises.

Les avocats de l’ex-homme fort d’Abidjan ont toujours demandé l’ouverture des poursuites contre des proches de l’actuel chef de l‘État ivoirien, dénonçant une justice « à deux vitesses », mieux une justice de vainqueurs.

En attendant, Abidjan a promis de ne plus envoyer ses concitoyens à la CPI. Laurent Gbagbo reste à ce jour, le seul président africain a avoir séjourné dans les géôles de Scheveningen.

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